Les raisons scientifiques du réchauffement climatique

L’effet de serre est indispensable à la vie sur Terre, en y maintenant une température moyenne de 14 degrés, il est alimenté simultanément par le rayonnement solaire et par l’activité humaine, dans des proportions variables selon les circonstances.
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Aujourd’hui, l’effet de serre augmente et ce changement est attribué à l’activité humaine et non pas à une modification des échanges naturels, bien que l’activité solaire connaisse des cycles, provoqués par les taches solaires qui font que l'énergie solaire reçue par la Terre varie dans le temps.
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Le mécanisme naturel semble bien huilé, en effet, la partie du rayonnement solaire non absorbée par la Terre est renvoyée par la couche d’ozone qui se trouve au-dessus de nos têtes, sous forme de rayons infrarouges.
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Autre phénomène naturel, le blocage d’une partie de ce rayonnement par la couche à effet de serre, qui contribue ainsi à son développement.
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Lorsque c’est l’activité humaine qui contribue à augmenter la couche de gaz à effet de serre, elle provoque le réchauffement de l’atmosphère terrestre, telle que nous le mesurons depuis 1990.
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Aujourd'hui, toutes les conférences internationales qui se succèdent ont pour objet de limiter les effets de ce cycle de réchauffement auquel nous assistons.
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1990 est devenu l’année de référence à partir de laquelle ont été déterminé les objectifs de réduction et de limitation des émissions de gaz à effet de serre, à faire accepter par la communauté internationale, afin de limiter les hausses des température qui se dessinent à un niveau acceptable, fixé à plus 2 degrés, d’ici la fin du XXIème siècle.
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Les négociations internationales en cours depuis une décennie et qui risquent encore de se prolonger durant de longues années, portent sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre imputable à l’activité humaine comme si celle-ci était l’unique responsable du réchauffement climatique, actuel alors que notre planète a connu successivement des périodes de réchauffement et de glaciation naturelles.
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Dès lors se pose la question de savoir si les facteurs naturels et les facteurs d’origines humaines peuvent jouer conjointement sur le climat et quelle est l’influence des uns sur les autres.
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Selon des climatologues, membres du Groupe d’experts intergouvernementaux, le GIEC, le climat a subi, en se basant sur les informations disponibles de petites variations de températures avec des périodes de réchauffement purement régionale, dont l’une, importante entre les années 950 et 1350 qui ne concernait qu’une partie de l’hémisphère Nord, alors que le réchauffement climatique actuel est global.
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Outre l’activité solaire, le volcanisme a un impact important, notamment lors d’éruptions qui rejettent beaucoup de particules dans l’atmosphère, en produisant un effet « parasol » qui peut avoir un effet temporaire sur le climat.
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C’est également le cas des alternances des courants marins chauds ou froids du Pacifique, dont l’effet est constaté sur toute la planète.
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En prenant en considération ces différents phénomènes, nous devrions, selon les experts aller vers un refroidissement, or c’est un réchauffement que l’on constate, ce qui signifie que le poids des rejets de gaz à effet de serre, imputable à l’activité humaine, devient prépondérant.
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Si l’on se réfère aux premières simulations sur le climat, intégrant l’impact des activités humaines, on constate qu’une transition entre l’époque où le climat a été essentiellement influencé par des facteurs naturels et celle où le poids des émissions de gaz à effet de serre dû à l’activité humaine est entré en ligne de compte, s’est produite aux cours des 20 dernières années.
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Le phénomène le plus visible, le recul des glaciers et la fonte de la banquise s’est accéléré au cours des dernières années, en même temps que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre en provenance des pays en voie de développement, ce qui accrédite la thèse de l’implication de l’activité humaine dans le réchauffement climatique.