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La Conférence de Copenhague se prépare dans la douleur Pour écouter cet article, cliquer sur le bouton ci-dessous A trois semaines de l’ouverture de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, les regards se tournent vers les Etats-Unis de Barack Obama, alors qu’aucun progrès n’a été enregistré le 3 novembre, lors des entretiens entre les Etats-Unis et l’Union européenne à Washington. # A Pittsburg, lors de la réunion du G20, les participants s’étaient mis d’accord sur un certain nombre d’aspirations dont une réduction de moitié des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, en sachant qu’un objectif à atteindre en 40 ans est moins contraignant que celui à se fixer pour 2020 ou 2030. # D’ailleurs, le Président américain avait prévenu ses partenaires qu’il ne serait pas en mesure de signer un traité à Copenhague, la loi sur le climat ayant peu de chances d’être adoptée par le Sénat avant la fin de l’année. # Cependant, l'administration américaine n’a pas renoncé à faire passer sa loi, tout en étant consciente des difficultés à surmonter, dans un pays où le scepticisme sur le changement climatique vient encore de progresser, car les Américains qui estiment « solide » les preuves du réchauffement climatique ne sont plus, actuellement, que 57% contre 77% en 2007. # Barack Obama a réitéré sa position en début du mois, lors du sommet avec l’Union européenne à Washington, en souhaitant privilégier à Copenhague, faute de mieux, un accord politique, qui verrait chaque pays s’engager individuellement à poursuivre les négociations en 2010, en vue de conclure un traité contraignant. # D’ailleurs, il n’a pas encore décidé de sa présence à Copenhague le mois prochain. # L’objectif de parvenir en décembre à un nouveau traité international sur le climat, alors que les ultimes négociations avant la conférence s’ éloignent chaque jour un peu plus, la preuve que les négociations organisées la semaine dernière à Barcelone en Espagne, n’ont rien donné de plus. # Force est de constater que le projet initial, c'est-à-dire trouver une suite à Copenhague au protocole de Kyoto, qui expire en 2012, est compromis, car une fois le traite signé, il faut encore laisser aux pays signataires, le temps de le faire ratifier par leurs instances nationales, dans le respect de lois respectives, ce qui nécessite normalement deux à trois ans. # Malheureusement, il ne peut pas être question de prolonger le protocole de Kyoto, compte tenu de sa portée limitée et du nombre réduit de participants. # L’un des principaux obstacles à un accord international est, en dehors des engagements à prendre relatifs à la diminution des émissions de CO2, la fracture entre pays riches et pays pauvres, invités à promouvoir une économie décarbonnée afin de ne pas reproduire l’erreur des pays riches en matière d’émission de gaz à effet de serre. # Les pays pauvres demandent des engagements économiques aux pays riches qui, tout en acceptant le principe, ils sont divisés sur le montant à apporter par chaque contributeur, y compris au sein de l’Union européenne, il faut dire que la crise économique et financière ne facilite pas engagements de cette nature. # Le « Groupe des 77 » qui réunit les pays en développement et la Chine, qui représente les pays pauvres, estime que même les objectifs les plus ambitieux affichés par l’Union européenne sont insuffisants. # Dans ces conditions, il faut admettre que malgré les cris d’alarme lancés par les instances autorisées, le monde n’est pas encore prêt à accepter les sacrifices nécessaires à sa survie. # Cette situation a conduit Yvo Boer, en charge du dossier aux Nations unies, à évoquer une année supplémentaire de négociations. Cliquer ICI pour lire d’autres articles |
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