Le climat pèserait sur la sinistralité automobile

La Fédération Française des Sociétés d’Assurances, la FFSA, vient de faire état, pour l’année 2009, d’une augmentation significative du coût global de la charge des sinistres liée à des accidents automobile.
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Bien que les chiffres précis ne soient pas encore publiés, selon ses statistiques, la fréquence des sinistres et des coûts moyens augmentent en responsabilité civile et en dommages.
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La FFSA impute l’augmentation de la sinistralité, à l’augmentation du kilométrage moyen parcouru par les Français, d’où une sinistralité plus importante.
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Elle a enregistré une augmentation de 2 % des accidents responsabilité civile matériels et de 9 % des accidents matériels depuis le début de l’année.
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Cette dégradation est à rapprocher des chiffres publiés par la Sécurité routière qui font état, depuis le début du second semestre d’une augmentation de 8,5 % du nombre d’accidents recensés.
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L’augmentation de la fréquence des accidents, constatée depuis le début de l’année, ne permet pas d’affirmer que l’on soit sur une tendance de long terme, bien que tous les indicateur soient touchés.
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Enfin, on observe que l’augmentation du coût moyen des sinistres corporels se poursuit en étant particulièrement sensible sur les sinistres corporels « lourds », ce qui peut être le corollaire de la diminution du nombre de tués, moins de tués mais plus de blessés graves.
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En effet, la FFSA a fait savoir que nombre de blessés et de tués sur la route ont baissé de 40 % de 1997 à 2007, mais sur la même période le nombre des sinistres corporels supérieur à 3 millions enregistrés par les assureurs a été multiplié par près de six sur la même période.
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A côté de l’augmentation du kilométrage parcouru et d’un certain relâchement dans le comportement des conducteurs, que les pouvoirs publics cherchent à réprimer au plus vite, par la multiplication des contrôles exercés par les forces de l’ordre sur le terrain, la FFSA pense qu’il est fort probable que la fréquence des sinistre s’accentue du fait du réchauffement climatique.
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Cependant, la FFSA n'a pas précisé sa pensée, ni indiqué ce qui tend à justifier ses craintes, en laissant à chacun le soin d’en imaginer les raisons. Ainsi le beau temps persistant du mois de septembre est peut-être à l’origine de l’augmentation du kilométrage parcouru, en favorisant les déplacements de fin de semaine ou de courtes vacances.
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Pour notre part nous pensons, que crise oblige, un nombre important de Français a renoncé en 2009 à des déplacements à l’étranger, ce qui justifie l’augmentation du kilométrage parcours du fait des vacances passée en France.
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A cause de la crise, un nombre croissant d’assureur pratique la tarification au nombre de kilomètres parcourus, pour permettre à chacun de payer le juste prix, ce qui devrait inciter les souscripteurs de ce type de contras de circuler le moins possible en voiture, s’ils veulent faire des économies sur leur prime d’assurances.
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L’annonce de l’aggravation de la sinistralité par la FFSA devrait laisser présager, bien que sur un marché très concurrentiel, des réajustements de tarifs, alors que certains assureurs annoncent encore le blocage des primes en 2010 et que d’autres promettent des super-bonus ou le maintien du bonus acquis en dépit d’un sinistre responsable.