Des statistiques inquiétantes

Selon les climatologues, les températures grimpent de façon alarmante dans la capitale en annonçant des canicules similaires à celles de 2003, sur la base de celles constatées en Ile de France de 1676 à 2008, et qui feront l’objet d’une communication à présenter à la Cité des sciences, lors du prochain colloque international sur le climat.
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La période chaude actuelle, qui dure depuis 1988, est la plus longue constatée depuis l’analyse des alternances du passé , en aboutissant à un réchauffement moyen de + 1 degré sur 20 ans, ce qui est considérable du point de vue climatique, cependant en remontant à 1900, en y incluant le période froides survenues entre temps la hausse moyenne n’est que de 0,8 degré, ce qui ne change rien aux prévisions alarmistes.
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Ce degré supplémentaire aura des conséquences sur la vie urbaine et se concrétisera selon les modèles numériques, par des moyennes mensuelles estivales en en hausse de 2 à 3 degrés à Paris, qui du fait de sa structure urbaine retient la chaleur, avec des températures nocturnes supérieures à 10 degrés par rapport à la périphérie, d’où des effets sanitaires négatifs que les organismes peineront à récupérer.
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Si ces hypothèses se vérifient, leurs conséquences devraient toucher la conception des logements, de manière à protéger les habitants de la fournaise qui s’annonce, sauf à faire de Paris une ville musée, réservée aux touristes, qui auront la sagesse de choisir des hôtels situés dans la périphérie.