Le temps ne presse pas, il est presque écoulé

C’est par cette déclaration solennelle que le représentant des Nations Unies, Yvo de Boer a cherché à sortir de l’impasse les négociations sur le climat engagées à Bangkok en faveur d’un accord mondial à concrétiser en décembre prochain à Copenhague.
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Quelque 2 500 délégués réunis dans la capitale thaïlandaise devaient trouver un accord chiffré or, selon Yvo de Boer, ils discutèrent sur un document de près de 300 pages « avec lequel il est concrètement impossible de travailler », ce qui explique sa déclaration destinée à stimuler les délégations.
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L’un des objectifs de la réunion de Bangkok était de convaincre les pays riches d’accentuer leurs réductions d’émission de gaz à effet de serre, or les progrès constatés dans le cadre de ces négociations se sont avérés décevants.
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Pendant ce temps, le président suédois de l’Union européenne a le plus grand mal à préserver l’unité des 27 à deux mois de la conférence de Copenhague, alors qu’ils ont été les premiers à s’engager sur un objectif contraignant d’ici 2020, pour inciter les Etats-Unis et la Chine à faire des concessions.
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Le passage de 20 à 30 % de réduction des émissions d’ici 2020, en cas d’accord à Copenhague, aura du mal à obtenir l’unanimité nécessaire, alors qu’un certain nombre de pays membres viseraient à cet égard 2030.
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Par ailleurs, le projet de taxe carbone aux frontières, cher à la France, en cas d’échec à Copenhague, est encore loin de faire l’unanimité.