Bruxelles vole au secours du thon rouge

La Commission européenne a demandé aux pays membres de soutenir une proposition d’origine monégasque, visant à inscrire le thon rouge, sur l’annexe I de la Convention de l’ONU sur le commerce international des espèces de la faune et de l flore sauvage menacées d’extinction.
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En obtenant à l’occasion de la prochaine réunion relative à cette convention, programmée en mars 2010, l’interdiction temporaire du commerce du thon rouge, en suspendrait, de facto, la pêche.
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Toutefois, l’Union européenne pourrait renoncer à demander l’interdiction du négoce du thon rouge, si les pays concernés par sa pêche prenaient d’eux- même des décisions drastiques pour en protéger l’espèce.
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L’Association euro-méditerranéenne des pêcheurs professionnels de thon, qui regroupe 40 armements des pays riverains de la Méditerranée a immédiatement qualifiée cette proposition de non-sens car, selon elle la pêcherie de thon rouge est, à ce jour, la pêcherie la plus contrôlée et la plus réglementée à travers le monde.
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On ne peut qu’être d’accord avec cette affirmation, en sachant cependant que les quotas autorisés chaque année par les organisations internationales dépassent de loin les recommandations des scientifiques, et ne sont jamais respectés.
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Il faut croire que la pêche au thon rouge ne prendra pas fin, parce qu’il y a trop d’intérêts en jeu, tant que les filets ne remonteront pas vides, mais après il faudra bien laisser le temps à la ressource de se reconstituer