On n’arrive toujours pas à sauver le thon rouge

La pêche au thon rouge se poursuivra en 2010pour satisfaire les intérêts des pêcheurs et les appétits des amateurs de sushi, prêts à payer le prix fort pour la satisfaction de leur plaisir, malgré les mise en garde lancées par les scientifiques et amplifiées par les associations écologistes, qui estiment que les quotas de pêche doivent être ramenés à 8 000 tonnes par an, pour se donner 50% de chances de voire les stocks de l’espèce se reconstruire.
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Pour la Commission européenne, la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, la CICTA, qui vient de se tenir à Recife au Brésil, devait être l’occasion de s’attaquer au problème, en mettant fin, une fois pour toute, à la menace qui pèse sur cette espèce.
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En fin de compte, la CICTA a décidé de réduire d’un tiers les quotas autorisés de pêche du thon rouge, qui passeront l’an prochain de 19 950 tommes à 13 500 tonnes, ce qui correspond au vœux des scientifiques de ramener les quotas sous les 15 000 tonnes.
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Pour une fois, les quotas négociés au sein de la CICTA et adoptés par consensus entre les Etats ne sont pas supérieurs aux recommandations de ses scientifiques, mais l’on sait qu’ils sont systématiquement dépassés, sans compter les prises des braconniers.