Trouver l’argent qu’il faut pour aider les pays pauvres

Les ministres des Finances de l’Union européenne n’ont pas réussi à s’entendre sur le montant de l’aide à apporter aux pays pauvres pour les soutenir dans la lutte contre le changement climatique et les persuader de signer un nouvel accord international sur la réduction des émissions de CO2 en décembre prochain à Copenhague.
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Les discussions ont opposé les pays membres plus riches et plus anciens aux pays de l’Est, moins ouverts aux nouveaux financements qu’implique cette aide, ce qui fait qu’il reviendra désormais aux dirigeants des 27, qui se retrouvent la semaine prochaine à Bruxelles, de trouver un accord sur le montant de l’aide à consentir .
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La commission de l’environnement du Parlement européen vise un montant annuel d’aide de 30 milliards d’euros, alors que le président de la Commission parle de 15.
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Au même moment, les représentants des pays les plus pollueurs au monde étaient réunis à Londres pour tenter de trouver un terrain d’entente sur le financement des efforts visant à empêcher le réchauffement climatique, alors que le fossé reste profond entre les pays développés et les économies émergentes.
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Là encore, il est demandé aux économies majeures de mettre d’avantage d’argent sur la table pour permettre au monde en développement, dans l’intérêt de tous, d’avoir une croissance propre et de s’adapter aux effets du changement climatique.