L’urgence est d’éviter la décomposition des algues vertes sur les plages

Les algues qui arrivent sur les plages bretonnes ne sont pas dangereuses tant qu’elles restent vertes, mais c’est en se décomposant qu’elles produisent de l’hydrogène sulfureux, un gaz malodorant dont l’accumulation dans une poche peut atteindre des dosses mortelles, pour celui qui a la malchance de le respirer, en passant à proximité au moment où il se dégage.
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C’était le cas du cheval mort subitement sur une plage en juillet, près d’un amas d’algues et dont le cavalier a eu la chance de s’en sortir.
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Pour éliminer ces « algues tueuses » la secrétaire d’Etat en charge de l’Écologie, Chantal Jouanno, a annoncé que les autorités tenteront, dès le printemps prochain, des opérations de ramassage en mer, ce qui évitera leur arrivée sur les plages, dont il ne sera pas nécessaire d’interdire l’accès au public.
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Cependant, le problème de l’évacuation et du traitement des algues, qu’elles soient ramassées sur les plages ou en mer reste le même et devra être entouré de mesure de protection appropriés, comme le port d’un masque dans certaines circonstances.
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Entre temps, le procureur de la République de Saint Brieux dans les Côtes d’Armor a ouvert une enquête préliminaire après le décès d’un salarié qui transportait un chargement d’algues, pour déterminer s’il y a un lien entre son décès et les algues transportées.