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Maintenant, il va falloir se faire vacciner Pour écouter cet article, cliquer sur le bouton ci-dessous La campagne de vaccination a débuté en France le mardi 20 octobre, selon un ordre bien établi, les professionnels de santé hospitaliers d’abord. # Après le personnel hospitalier, les vaccinations seront réalisées après les vacances de la Toussaint, c’est-à-dire après le 5 novembre, dans les centres définis par le gouvernement et selon un ordre de priorité établi par le Haut conseil de la santé publiques. # Cependant, là où le bas blesse, c’est la réticence observée chez les professionnels de santé de se faire vacciner contre cette nouvelle grippe , au point que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a tenté, dès le début de la campagne dans les hôpitaux, de lever la réticence qui s’y dessine. # En effet, si des professionnels, par définition les mieux informés des choses de la médecine, hésitent à se faire vacciner, on peut douter de la pertinence de l’opération de vaccination qui se prépare. # Deux explications sont possibles, la première est qu’ils doutent de l’imminence d'une pandémie de grippe A, tout en considérant qu’elle ne serait pas, si elle devait se produire, plus sévère, voir moins sévère, que la grippe hivernale à laquelle nous sommes habitués depuis des années. # La seconde est plus circonstanciée, en laissant planer un doute sur les vaccins conçus et mis sur le marché, urgence oblige, dans des délais inhabituellement courts. # Cette situation a conduit le Conseil de l’ordre des médecins à émettre, dès le mois denier, une recommandation en faveur de la vaccination, tandis que Roselyne Bachelot a insisté sur le rôle et la responsabilité des professionnels de santé, face à la population. # Sur un plan général, le directeur général de la santé, lors d’une conférence de presse au ministère, a déclaré que cette vaccination, sans être obligatoire, était fortement recommandée. # Cependant, le gouvernement devra faire face à une population sceptique sur la nécessité de se faire vacciner, alimentée par les réticences manifestées par les professionnels de santé et par des incertitudes non levées, en particulier en ce qui concerne le nombre d’injections nécessaires pour obtenir l’immunité. # En effet, des études scientifiques ont suggéré qu’une dose était suffisante, alors la ministre de la Santé prêche la prudence en affirmant qu’elle ne s’y risquerait pas sans une recommandation des autorités européennes. # Pour le moment, les premières vaccinations s’effectuent, pour cette raison, sur la base de deux injections. # Toujours selon la ministre, il est souhaitable de mettre à profit le répit indéniable actuel pour parachever notre préparation et que la lutte contre ce virus « relève bien plus du marathon que du sprint ». # Une autre question que l’on est en droit de se poser est celle des risques inhérents aux adjuvants destinés à renforcer l’efficacité des vaccins et présents dans les premières doses de vaccins disponibles actuellement. # Il faut croire que des doutes subsistent sur leurs effets secondaires puisque, par mesure de précaution, ils ne seront pas présents dans les vaccins proposés aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées. # En fin de compte, le succès de la campagne de vaccination générale, prévue après les vacances de la Toussaint, dépendra de l’état épidémique du moment. Cliquer ICI pour lire d’autres articles |
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