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L’assurance d’Autolib, un casse-tête pour les assureurs Article lu 17553 fois, depuis sa publication le 09/10/2009 à 14:05:00 (longueur : 2775 caractères)
Maintenant que le projet de voitures en libre-service, pour le moment connu sous le nom d’Autolib, a obtenu le feu vert de la préfecture de Paris, il s’agit d’aborder tous les problèmes liés à sa mise en place, dont celui des assurances.
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Fort de l’expérience des Vélib, les exploitants devront s’attendre, outre le risque inhérent à la mise en circulation d’un parc automobile de location, aux vols et aux actes de vandalisme, dont l’importance a surpris le concessionnaire des bicyclettes.
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En fin de compte, c’est l’assurance responsabilité civile des conducteurs qui sera la plus facile à régler.
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Le principe retenu pour les bicyclettes n’est pas transposable aux voitures de location car on passe d’une assurance facultative à une assurance obligatoire.
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Pour les Vélib, elle est restée à la charge des locataires, ce qui, manifestement, n’a jamais posé de problème majeur.
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Pour les voitures en location, il est possible de souscrire, pour le compte des locataires, une assurance collective facturée au kilomètre parcouru et incluse dans le prix de l’abonnement.
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Cette assurance pourrait aussi englober les dommages aux véhicules en circulation, une assurance collision sans franchise.
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Il reste à résoudre le cas des locataires responsables d’un accident, sans être en possession d’un permis de conduire en état de validité, sans léser les victimes et sans porter atteinte à l’image des Autolib.
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Une solution possible serait de passer un accord avec le Fonds de garantie automobile pour qu’il se charger du recours contre l’automobiliste en défaut, avec ou sans couverture du risque résiduel par l’assureur.
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Cependant, il reste le vol, les actes de vandalisme et d’une manière générale les dommages subis par les véhicules en stationnement, ne faisant pas l’objet d’une location.
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Ce risque semble à priori inassurable, dans la mesure où il est impossible de le quantifier, tant par les assureurs que par l’exploitant.
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Il existe cependant des solutions, à condition de sortir des tracés convenus.
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La solution la plus élaborée est une formule de « burning cost » démarquée du marché américain des block-polices à primes rétrospectives, qui consistent à situer la prime entre une prime plancher et une prime plafond.
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L’assuré doit en tout état de cause la prime plancher, mais sans jamais payer plus que la prime plafond.
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La prime est calculée en fin de période en additionnant les sinistres règlés et les sinistres provisionnés, le total est majoré du taux de chargement contractuel.
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Ce système suppose des régularisations successives des primes jusqu’à l’apurement des comptes exercice par exercice.
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L’autre formule est une auto-assurance partielle avec délégation de la gestion des sinistres, protégée par un stop loss.
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