Nous vivons sur un volcan

L’éruption de l’Eyafjôell, un volcan islandais dont on n’a pas fini de parler, nous a rappelé que sous la croute terrestre se trouve un magma incandescent, à jamais inexploré, bien que faisant l’objet de nombreuses observations et études, la volcano ou vulcanologie.
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Celle-ci englobe aussi la prévention des risques des volcans, qui se limite à mettre les personnes et les biens hors de la portée des coulées de lave qui peuvent se produire à tout moment.
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Un volcan est un monticule terrestre ou sous-marin, formé par l’éjection et l’empilement de matériaux issus de la montée d’un magma sous forme de lave et de tephras, nom donné à toutes les projections volcaniques comme celles issues du volcan Eyafjôell, dont nous connaissons les effets.
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Cette accumulation peut atteindre des milliers de mètres d’épaisseur, formant de hautes montagnes ou donnant naissance à des îles.
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Lorsqu’un volcan entre en activité, le lieu principal de sortie des matériaux se situe généralement à son sommet, où débouche la cheminée volcanique, mais d’autres ouvertures peuvent se manifester.
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Les volcans se classent en volcans rouges et en volcans gris.
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Les premiers émettent des laves fluides, sous forme de coulées, qui brulent tout sur leur passage, sauf si le lit de la coulée est connu et a été dégagé, ce qui les rend relativement inoffensifs.
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Les seconds, les volcans gris, se manifestent par des éruptions explosives dégageant un nuage volcanique qui peut être abrasif et corrosif, comme la dernière éruption en date, celle en Islande.
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Si l’on remonte dans le passé, un autre volcan islandais, le Laki, a profondément affecté l’Europe en 1783-1784.
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Entré en éruption le 8 juin 1783, celle-ci a durée 8 mois, jusqu’en février 1784, en étant bien plus importante que celle qui vient de se déclencher.
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Sur place, elle a anéanti le cheptel, victime du dioxyde de soufre retombé sur terre, en condamnant de ce fait une fraction de la population à la famine.
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Ce gaz, en affectant le système respiratoire des plus fragiles, était aussi à l’origine d’une importante surmortalité constatée en France comme en Angleterre et certainement dans d'autres pays.
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On impute également au nuage projeté à grande hauteur, le dérèglement climatique provoqué par les poussières qui, en masquant le soleil, ont été à l’origine d’un hiver précoce et rigoureux.
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On ne sait pas encore ce qui nous attend, tant que l’éruption en cours n’a pas pris fin.
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Lorsque l’on évoque les volcans en Europe, deux noms viennent à l’esprit, le Vésuve et le Stromboli, on pourrait aussi parler en France des volcans d’Auvergne, mais on ne sait pas grand-chose de leur activité passée.
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Le Vésuve, haut de 1 281 mètres borde la baie de Naples et n’est plus entré en activité depuis 1944, en étant le seul volcan d’Europe continentale entré en éruption au siècle dernier.
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Il est à l’origine de la destruction de Pompéi, ensevelie en 79 après J.C. sous une couche de cendres et de boue, qui l’a conservé dans son état d’origine, ce qui en a fait un centre touristique unique au monde.
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Comme ce n’était pas sa première manifestation, le Vésuve est toujours considéré comme l’un des volcans les plus dangereux du monde et reste soumis à une observation rigoureuse à cause de l’importance de la population qui vit à ses abords.
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Quand au Stromboli, il porte le nom d’une île de l’archipel des Eoliennes située au nord de la Sicile et se remarque de loin par son panache blanc.
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Sa particularité réside dans ses éruptions régulières à raison de plusieurs par heure, ce qui en font une attraction touristique, surtout visible la nuit, avec la possibilité d’observer depuis la mer, la chute des projections incandescentes, le long de la montagne.
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L’homme se montre impuissant face à ces phénomènes naturels et à les plus grandes difficultés à en maîtriser les conséquences, comme la paralysie du trafic aérien, du fait de l’actuel nuage volcanique, venant d’Islande.
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Ce type de phénomène naturel a le mérite de relativiser les choses, en situant l’intérêt des efforts déployés par les hommes politiques, pour régler des problèmes dérisoires, face à celui-ci.